C’était l’un des plus beaux succès de l’édition 2016 du Festival d’Avignon : le cinéaste israélien Amos Gitaï (né en 1950) racontait l’histoire de Yitzhak Rabin dans un spectacle musical poignant, intitulé Chronique d’un assassinat.
L’idée ? Revenir sur le climat de haine qui a favorisé l’assassinat du militaire et homme d’État israélien en novembre 1995. Et, par ce biais, réfléchir sur le déchirement de la société israélienne.
Surtout, le propos d’Amos Gitaï est marqué par une profonde envie de paix, puisque qu’il reprend les mots de Yitzhak Rabin d’appel à la réconciliation avec les Palestiniens, ainsi qu’avec l’ensemble des pays arabes.
Deux ans après son succès au Festival d’Avignon, Chronique d’un assassinat se joue donc à la Philharmonie de Paris. De nouveaux musiciens, dont le violoncelliste Gavriel Lipkind, la soprano Barbara Hendricks et le violoniste Alexey Kochetkov, sont de la partie. Ils interprèteront des compositions de Maurice Ravel, de György Ligeti et de Luigi Nono.
Ils seront accompagnés par l’ensemble vocal Aedes, sous la direction de Mathieu Romano, qui représentera la voix du peuple israélien.
Un spectacle à ne pas manquer, d’un grand courage et d’une dignité inspirante.
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